Et si Racine rencontrait Feydeau ? Et si les héros mythiques de la tragédie se prenaient les pieds dans un vaudeville moderne ? Et si l’on prenait pour thème l’art de rompre et la mauvaise foi dans les relations amoureuses ? Voilà le postulat initial de La part de Vénus, une comédie en alexandrins , où les genres se télescopent avec allégresse et folie. La part de Vénus, feuilleton théâtral en cinq épisodes, est une comédie à quatre personnages empruntés au mythe troyen : Hélène, Ménélas et Pâris, l’incontournable trio vaudevillesque, et Vénus, la déesse qui prend part aux déboires des humains. Mais si l’intrigue s’appuie sur le mythe grec, la fable est contemporaine. Rien ne se passe comme prévu dans le palais de Ménélas. Hélène cherche par tous les moyens à rompre avec Pâris sans avoir à porter la culpabilité de la séparation. A travers des archétypes tirés du mythe, la pièce interroge les stratégies d’ordinaire inconscientes destinées à tuer l’amour.